L'équipe de l'ISPRO
Andréa Darriet
Directrice de l'ISPRO
« J’ai obtenu mon bac scientifique bachibac en 2015. J’avais pour projet de devenir orthophoniste. Les concours demandaient un niveau de la langue française très exigent. C’est pourquoi, j’ai préparé ces concours au sein d’écoles préparatoires littéraires. Après 3 années dans ces écoles et les difficultés pour arriver à bout de ces concours, je me suis orientée en psychologie. Je m’orientais en neuropsychologie pour continuer l’idée d’exercer dans le domaine de la rééducation.
J’ai suivi ma licence scrupuleusement et, en parallèle, j’ai commencé à enseigner dans une école préparatoire pour laquelle j’étais, les années précédentes, élève. Pendant ces trois années de licence, je trouvais davantage de sens pour les enseignements que je dispensais et les échanges avec mes élèves que pour les cours que je suivais en licence. Je m’orientais dans un cursus neuropsychologique pour lequel je doutais et dans lequel, je savais que je ne passerais que quelques années.
Je n’ai, donc, pas postulé en master de neuropsychologie mais en master de psychologie du travail et de l’orientation. J’ai suivi le master pendant une année, tout en continuant d’enseigner. Je savais pertinemment que je ne voulais pas devenir psychologue. J’ai, finalement, arrêté les études de psychologie pour me consacrer à l’enseignement. Aujourd’hui, j’interviens dans plusieurs établissements pour diverses matières. J’ai pu, de cette façon, développer mes méthodes pédagogiques et d’accompagnement.
Par mon expérience et au fil des années où j’ai pu enseigner, je me suis rendu compte à quel point, après le bac, nous ne savons pas comment nous orienter. Chacun suit des voies qui lui sont conseillées mais qui ne sont pas toujours les voies de prédilections adaptées. Trouver sa voie, son métier apparaît comme étant de plus en plus difficile et de nombreuses personnes finissent par se réorienter après quelques années dans le système d’étude ou quelques années dans la pratique d’un métier.
J’ai décidé de mener à bien ce projet pour pallier les difficultés d’orientation auxquelles fait face notre société. Peut-être qu’à travers un plan d’enseignement adapté à la recherche de sa voie d’activité et des diverses formations existantes après les études secondaires, s’orienter de façon pérenne dans une activité deviendra plus réaliste. »
Andréa Darriet, directrice de l’Institut Supérieur de sa Propre Recherche d’Orientation
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